Parchemin
· Endommagé par l'humidité et la nature corrosive de l'encre,
comme tous les manuscrits de Clairmarais
· Cahiers : 15IV120 + (II-1)123 (avec un talon entre
123v et 124r ne troublant pas la foliotation ancienne passant de
122 à 123)
· Signatures : Chiffres romains au premier recto et au dernier verso
(sauf 1r : 8v : I, 9r II, etc.) entourés de quatre points (120v
: XVus ; 121r : XVIus
· Réclames : Absentes
· Foliotation : Foliotation ancienne en chiffres romains (3v, III – 7v,
VII) puis arabes (8v 8 – 139v 138) à la mine de plomb , au verso,
en marge ext., au milieu et/ou en bas, s’arrêtant au cahier signé I
de la deuxième partie
· Réglure : mine de plomb, passant dans
l’entre-colonne (14r : 15, 7, [85], 9, 9, [85], 8, 50 x 35, [10,
250, 9, 9] ,70 mm) ; avec trois rectrices majeures au milieu de
la page à partir de 124r.
· Justification : 285 x 190 mm
· Écriture : Praegothica libraria
·
· Signes marginaux :
(f. 124r)
Trace de texte gratté en marge
inf.
(Contregarde inf. décollée recto)
[Fin XIIe ou début du XIIIe siècle]
«Affixus ligno, restauro prodita ligno. / Sputa, flagella, mine,
probra, clavi, lancea, spine. Ne genus humanum pergat in
interitum.»
19404
Ecriture irrégulière d’un très petit module (praegothica ou
textualis).
(Contregarde inf. décollée recto)
[]
«Liber Psalterii Flores [?] [...]. »
Mention de titre à la pointe sèche, très peu lisible.
Décoration : Décoration en deux couleurs : vermillon et bleu
(pâle ou moyen). Mis à part deux C monochromes (f. 139v et 164v)
exécutés dans le style « curviligne du légendier », ce manuscrit ne
ressemble pas beaucoup aux manuscrits conservés de Clairmarais, sauf à
Saint-Omer 46.
(1va)
«A»
Initiale bicolore de 60 mm de couleur bleu pâle à feuillage
rouge et symétrique. Lettre d'attente dans la marge de
gauche.
(46va)
«I»
Initiale de couleur bleue, ornée sans doute à une époque plus
tardive, à la mine de plomb, de feuillages et d’un gryllus au
bonnet pointu (Le couvre-chef de cet homme-oiseau peut être
rapproché du pileum cornutum, signe vestimentaire identifiant un
juif dès le XIIe siècle. Voir :
p. 79-110
(74ra)
Initiale bicolore (bleu pâle et vermillon) avec feuillage
rouge et symétrique.
(85v)
«C»
Motif de trois boules alignées (celle du milieu beaucoup plus
grande que les deux autres, ici le motif est de petite taille,
comme dans Saint-Omer 219.
Les occurrences de ce motif où les deux boules extérieures sont
très petites ou les cas où la série comporte au moins quatre
boules sont assez répandues.
(110v)
«I»
Initiale de couleur rouge avec motif d’ergot. Voir
Paris BNF lat. 5121 et Saint-Omer 18.
(139va)
«C»
Initiale de 40 mm, rouge à filigranes rouges avec motif de
panache.
(161v)
Initiale avec tête d'escargot.
(164vb)
«C»
Initiale de 40 mm, bleu à filigranes bleus avec motif de
panache.
(168r)
Initiale avec tête d’escargot.
Les initiales secondaires sont alternativement
bleues et rouges ; elles sont simples et souvent à corps assez maigre,
parfois bouletée ou à cadre fendu. C au dos droit (f. 120r). T à
casquette souple (f. 4r, 49r. 81r, 104v, 156r).Titres en rubrique.
(1v)
Trace d’indication pour le rubricateur dans marge sup.
Reliure :
Reliure monastique : peau velue, petits rapiéçages; traces de
boulons ; étiquette de 30 mm de longueur et à quatre clous avec
plaque de corne, Volumen secundum florum psalterii, tout au bas du
plat inférieur. Plus haut, au milieu du plat et vers la droite, une
sorte d’astérisque à six branches a été dessiné (voir notice de
St-Omer 111). Traces de fermoirs (lanières partant du plat
supérieur). Rabats de la sur-couvrure coupés. Contregardes
décollées et repli de la couvrure visibles, ainsi que mors dans les
ais.