(1r-10r)
Tabula
« Annotatio capitulorum operis subsequentis
...—... Tractatur et describitur mors Ulixis.
(titre final) Explicit
.» Tables de l'ouvrage (avec renvoi à la foliotation ancienne), avec
un déficit entre les f. 1 et 2 (on passe du f. XII au f.
XXXVIII)
(11r-153r)
GUIDO DELLE COLONNE
,
Historia destructionis Trojae
« Incipit liber de casu Troye prosaycus. Prohemium.
Rubrica.
. Licet cotidie vetera recentibus obruat [sic pro obruantur?]
nonnulla
...—... ...ad presentis operis perfectionem efficicaciter
laboravi.
(titre final) Explicit liber de casu Troye Deo gratias.
. (colophon) Factum autem est presens opus anno dominice incarnationis Mo
CCo LXXXVII ejusdem prime indictionis feliciter.
»
(153r)
« Ab excidio Troye usque Roma condita fuit sunt anni CCCCLXXV / A
Roma condita usque ad nativitatem Alexandri sunt anni CCCLXXII / A
nativitate Alexandri usque ad adventum Christi sunt anni
CCCLXXX
...» Brèves notations chronologiques
(153v-155r)
« Nam ille summus et eternus Deus... VIII
...—... Quare justum fuit ut de tot malis incurrerent multa mala per
eum precipue qui ignotu dedecoris tot malis affecit CXXXII
» Citations extraites du texte avec renvois aux f. concernés.
Parchemin
· Cahiers : 1 de 6 1-6 (voir ci-dessous), 1 de 4 7-10, 1 de 8 11-18, 1 de
8 19-26, 1 de 8 27-34, 1 de 8 35-43, 1 de 8 43-50, 1 de 8 51-58,
1 de 8 59-66, 1 de 8 67-74, 1 de 8 75-82, 1 de 8 83-90, 1 de 8
91-98, 1 de 8 99-106, 1 de 8 107-114, 1 de 8 115-122, 1 de 8
123-130, 1 de 8 131-138, 1 de 8 139-146, 1 de 8 147-154, 1 de 2
155-156. Le premier cahier est composite, et il manque
visiblement quelque chose entre les ff. 1 et 2, puisque l'on
passe de XII à XXXVII pour les ff. auxquels il est renvoyé.
Comme l'on franchit en gros 5-8 ff. à chaque page de la table,
il est loisible de penser qu'il manque 4 pages soit 2 ff., mais
l'on ne retrouve aucun déficit correspondant de l'autre côté du
cahier, ni entre ce cahier et le deuxième. Comme les f. 2 et 3
forment visiblement un bifolium, l'on peu penser que des ff.
situés avant le f. 1 ont disparu, et que la table était fautive
de toute façon ; ou alors, que 2 ff. ont disparu entre les ff. 1
et 2 et que la table était dès l'origine inscrite sur un cahier
composite, composé de bifeuillets, voire sur une suite de
bifeuillets, dont l'un a disparu. En tout cas, il est impossible
d'aller plus loin que le fait que les ff. 2 et 3 sont
solidaires.
· Signatures : A partir du f. 11 (début du texte après les tables),
aI-IIII à rI-IIII en marge inférieure (au centre ou à droite) du
recto des 4 premiers ff. de chaque cahier jusqu'au f. 143, pas
dans les deux derniers cahiers. Du XVe siècle, à l'encre brune.
A la mine de plomb, par le relieur moderne, de a à x à la mine
de plomb, au recto des premier f. des cahiers, en marge
inférieure.
· Foliotation : Médiévale à l'encre rouge (certainement par le rubricateur)
en marge supérieure au centre des rectos, I-CXLII aux ff. 11-152.
Moderne à l'encre noire au coin supérieur droit des rectos, A-B
pour les gardes et 1-156.
· Réglure : A l'encre et à la mine de plomb, souvent très
effacée. Piqûres en marge externes pour les lignes, et en marge
supérieure et inférieure pour les colonnes (avec triple piqûre
pour les colonnes d'initiales (gauche) et de chiffres (droite)
des tables initiales (mais pas finales). Piqûres supérieures
souvent massicotées.
· Justification : 205 x
· Écriture : Cursiva currens
Textualis formata (titres)
· D'une seule main, en une cursiva à l'allure assez italienne
(abréviation igr pour igitur, d très bas au trait final horizontal et
prononcé, g à la partie inférieure très ronde), "et" tironien
remontant de sous la ligne à gauche, traits des s longs presque
triangulaires avec retour de plume vers la gauche), plus ou moins
prononcée selon les pages (elle l'est d'autant plus que l'écriture est
fine). Les rubriques sont elles portées dans une textualis posée aux
angles assez aigus qui contraste fortement avec l'écriture utilisée
pour le texte principal. Le colophon semble bien indiquer que les deux
écritures sont utilisées par un même personnage : il est en effet
rubriqué, porté de l'écriture en textualis (et en rouge) pour son
principal ; l'ajout postérieur a peut-être été écrit de l'écriture du
texte principal, mais ce n'est pas sûr. La même alternance se retrouve
dans les tables initiales.
· Signes marginaux :
Des "nota" marginaux assez réguliers. Quelques lettres
d'attente. Des corrections, notamment quelques endroits où des mots
ont été repassés. Ajout de la main du texte au f. 18v, avec signe de
renvoi rubriqué, encore un argument pour un acteur unique. Le
rubricateur a porté d'abondantes notes en marge dans sa textualis
posée, donnant une sorte de sommaire marginal en plus des rubriques et
attirant l'attention sur tel ou tel point.
Décoration : Initiales alternativement bleues et
rouges.Initiales secondaires rouges. Titres en
rubrique. Rehauts de rouge dans le texte. Mentions marginales en
rouge.
Reliure :
Reliure en basane mouchetée marron sur plats de carton. Dos estampé
à chaud au décor de fleurons, au titre :
«GVIDODEMESSAN» . Reste d'étiquette au bas :
«MSS / 48[1]»