Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 350

De translatione beati Benedicti

Cote de Saint-Bertin au XVIIIe siècle : 93Lien vers le manuscrit 813

Parchemin · A, 114 ff., B · 215 x 140 mm · XIe siècle, début

- Contenu

(2r-44v) De translatione beati Benedicti
(45r-56v) Sermo « Sermo Odinis piae memoriae, abbatis Floriacensis cenobii . » Le no 1 est le panégyrique de S. Benoît, 3e sermon du recueil de St Odon, abbé de Cluni au Xe siècle. (V. Hist. litt. de la Fr. t. VI, p. 243.) Les marges sont couvertes d'annotations de sa main. Ce que le catalogue réunit en un seul numéro sous le nom de Panégyrique de Saint-Benoit, comprend en réalité deux parties distinctes : le récit de la translation des reliques de Saint-Benoit au monastère de Fleury-sur-Loire, et le panégyrique du saint. — 1° « Incipit gloriosus et a Deo dispositus adventus, etc. » — Desinit : « ac permanet in secula seculorum. Amen. » — 2° Sermo domni Odonis venerandae memorial abbatis in omnibus festis legendus Benedicti patris : Festiva beatissimi Benedicti. » — Desinit : « Explicit sermo domini Odonis, etc. » La dernière partie se retrouve effectivement dans les oeuvres de Saint-Odon. Quant à la première, ce n’est pas l’ouvrage d’Adrevald inséré par Mabillon dans les Acta SS. ord. S. Benedicti (Sæc. II pars. 11, p. 333) Sans doute les deux récits offrent d’abord entre eux une ressemblance évidente ; mais la conformité cesse à la page 338 de Mabillon ; et tandis que dans le texte imprimé les miracles du saint forment un second récit distinct du premier (ibid, p. 378), dans le manuscrit de Saint-Omer, le récit de la translation est lié à celui des miracles sans aucune interruption, et le récit des miracles est très abrégé. Les faits y sont peu nombreux et comme choisis entre plusieurs pour servir de preuve à la présence véritable des reliques du saint dans l’abbaye de Fleury. Un seul est désigné par une rubrique : c’est le miracle des poissons sur lequel l’auteur semble avoir voulu de préférence appeler l’attention. Celte circonstance doit être rapprochée d’un passage de la vie de Saint-Odon, où son biographe rapporte le même miracle, en ayant soin de noter que Saint-Odon l’avait consigné dans son livre sur l’arrivée du corps de Saint—Benoit dans l’Orléanais « (in libro » quem de adventu corporis sancti Benedicti in Aurelianensi.... edidit.) » Si indépendamment de cette circonstance, nous considérons la place que le récit occupe dans le manuscrit, où il forme comme une sorte de préambule historique au panégyrique du saint ; si nous remarquons la conformité du titre de notre manuscrit avec le titre du livre composé par le pieux abbé de Cluny au rapport de son biographe, tandis que le texte d’Adrevald est intitulé autrement : « Historia translationis, etc., » nous pouvons conjecturer sans trop d’invraisemblance que le manuscrit de Saint-Omer contient le texte de l’ouvrage de Saint-Odon que Mabillon considérait comme perdu.
(57r) CASSIODORUS , Liber de anima

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Comment citer cette notice ?
Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), «Notice de Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 350», dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016 (permalink : http://saint-bertin.irht.cnrs.fr/site/php/notice.php?id=Saint-Omer350&catalogue=st-omer). Consultation du 22/11/2024.