(1r-15r)
Lettes dédicatoires
(1r)
Lettre adressée aux députés impériaux à Cologne
« Aux tres illustres et reverendissimes prelatz et princes du
saint empire deputés et presens à Coloigne par sa Majesté
imperialle pour la negociation de la paix
. (colophon) Ce traité est ung commode, très utile et necessaire au
temps present composé en latin par monsieur Eimeric evesque de
Leuwarden et traduit en franchois par J. D. S. D. V. anno
1590.
»
(2r-5r)
Lettre adressée à l'abbé de Saint-Bertin, Waast de
Grenet
« (colophon) le 4e d'apvril 1594
»
(6r-15r)
«... de Coloigne le 3e de novembre 1579
»
(16r-138r)
Petri, Cunerus, 1530-1580PETRI CUNERUS, ÉVÊQUE DE LEEUWARDEN
(1530-1580)
,
De l'office du prince chrestien, et l'obeissance qui lui est
deuue en conscience selon les Escriptures saintes
(Note)
Ce traité a été composé en latin par Eimeric, évêque de
Leuwarden, qui le dédia à Gérard, archevêque de Cologne, Jacques, archevêque
de Trèves, et Jules, évêque de Würtzbourg, duc de la Franconie orientale. La
traduction française que renferme le manuscrit a été faite en 1590 par un
religieux de Saint-Bertin, qui est désigné par les initiales J. D. S. D. V.
et qui a dédié sa traduction à M. Waast de Grenet, soixante et dixième abbé
de Saint-Bertin.
H. Michelant, Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques
de France. Série in-quarto — Tome III. Saint-Omer 1-842. Paris, Imprimerie
impériale,1861.
Rien ne dit que le traducteur de cet ouvrage soit un
religieux de Saint-Bertin, et cela ne paraît guère possible. Uu moine
s’adressant à son abbé aurait-il signé son épître dédicatoire : « Vostre
humble amys lequel trouverés tousjours prest à vous fere service ? »
Il s'agit de la traduction française du traité politique de
Koen Pieters, second et dernier évêque de Leeuwarden. Ce dernier est
originaire du port de Brouwers en Hollande. Il fait ses études à Louvain où
il obtient son doctorat de théologie en en 1560. Il est ensuite fait évêque
du diocèse récemment créé à Leeuwarden (Léwarde), pour luter contre la monté
protestante. son épiscopat est très mouvementé et il est contraint de fuir à
Cologne, où il finit sa vie le 1er février 1580. On lui doit une huitaine de
traités sur des questions de morales, sacerdotale et théologiques. Cette
traduction française de son "miroir des princes" est datée de 1590 et
attribuée à un certain J.D.S.D.V., que nous n'avons pu identifier. Elle est
dédiée à Vaast de Grenet, abbé de Saint-Bertin de 1580 à 1603. Comme le
corrige Michel Deprez dans ses additions et corrections au catalogue de
Michelant : "rien ne dit que le traducteur de cet ouvrage est un religieux
de Saint-Bertin", de fait, le catalogue des manuscrits d’Aix-en-Provence
conserve un autre manuscrit (ms. 814 ; 837 - R. 798) dont la huitième pièce
est un "extract du Héros de Laurens Gratian, gentilhomme espaignol, mis en
françois par J. D. S. D. V."
Papier
· Cahiers : II2 + IV10 + V20 + 5IV60 + II64 + 3IV88 + II92 + 5IV132 + II13814, 28, 310, 48-88, 94, 108-128, 134,
148-188, 194
· Justification : 150/170 x 120/130 mm · 18 longues lignes
· Écriture : Ecriture moderne
· Une seule main
Reliure :
Couvert en parchemin