(1rv-135rb)
JOHANNES CHRYSOSTOMUS PS.
,
Opus imperfectum in MatthaeumOpus imperfectum in
Mattheum
707
4350 (Ps. Johannes
Chrysostomus)
p. XLV, LIV-LV, LVIII,
CCCXX-CCCXXV, CCCXXVII et CCCXXIX (ms. cité, n° 23, daté du XIIe
siècle, siglé So)
(1r-v)
Index
Index thématique écrit au XIIIe siècle dans une écriture
diplomatique sur quatre col. au recto ; une colonne et demie au
verso ; les références aux folios sont soit en chiffres romains,
soit en chiffres arabes. Grandes initiales des groupements
alphabétiques jamais exécutées.
(2va)
Tabula
« Omnes subsequentis libri lectores premonere necessarium
duximus ut, ubicumque in margine litteram grecam Θ videlicet
scriptam invenerint, errorem Arrianorum in Trinitate inequalitatem
asserere conantium solliciti caveant, cum tres divinitatis personas
consubstantiales et coeternas et per omnia coequales catholice
fidei cultores firmissime et verissime credant.
...» Avertissement de onze lignes indiquant au lecteur que la lettre
grecque theta lui signalera les erreurs ariennes du texte. La table
contient 24 chapitres.
(2vb)
Tabula
Table des chapitres de l’évangile et des fêtes liturgiques. Ici
les références aux folios sont en chiffres romains, accompagnés de
la lettre indiquant la partie de la page où la pièce commence.
Ecriture diplomatique du XIIIe siècle
(3ra-3rb)
Expositio Johannis Chrisostomi super Matheum.
« Incipit expositio sancti Iohannis Chrisostomi super
Matheum.
. Sicut referunt Matheum conscribere euangelium
...—... Hec commutatio dextere excelsi.
(titre final) Explicit prologus.
.»
(3rb-83va)
Liber primus de expositione Johannis Chrisostomi super
Matheum.
« Incipit liber ejusdem I
. Liber generationis Jhesu Christi filii Dauid, filii
Abrahe
...—... Sic et in centurione dictum est in nullo tantam fidem inueni
in Israel non quia nec apostoli tantam fidem habuerunt.
(titre final) Explicit liber primus
.» D’après p. XXXI-XLII,
«l’ouvrage n’était pas à l’origine divisé en homélies ou en
chapitres, mais il a été transmis par parties (A, B, C, D),
diversement combinées. Saint-Omer 90 fait partie de la famille 2
(p. LIV), qui semble avoir eu son origine en Italie du sud au
XIe s., et associe les parties A et C. Il est classé dans le
sous-groupe F (French), qui n’a pas reçu les corrections dites «
cisterciennes ».»
Les sermons ont été numérotés en rouge en chiffres romains, et
postérieurement à l’encre noire en chiffres arabes. Éd. Lib. I, PG
56, 611-754 = Homélies 1-22 = Partie A.
(83vb-135rb)
Liber secundus de expositione Johannis Chrisostomi super
Matheum.
« Incipit Liber secundus
. Quantum quamque gratum et utile sit bonum ecclesiastice
pacis
...—... Si quis autem misterium hoc per illos putat impletum qui in
actibus apostolorum Leguntur.
(titre final) Explicit liber beati Iohannis Crisostomi super Matheum.
[Rubrique finale à l'encre noire en textualis libraria
(début XIIIe siècle).]
.»
56, 798-897, ligne 47 =
Homélies 32-46a = Partie C.
Parchemin
· Cahiers : Le premier folio a été coupé de façon à
n’avoir plus qu’une seule colonne. Les f. 3-130 sont
majoritairement des quaternions signés au dernier verso de I
à XVI, signatures V et VIII en rouge. Le. f. 135, dont la
marge inférieure a été découpée, est suivi de deux
talons.
· Cahiers : T-2, contregarde-|-1 + 16IV130 +
131-133|134-135 + T [1]-[136] + T[2]-[137].
· Signatures : de fin de cahier en chiffres romains de I (f. 10v) à
XVI (f. 130v)
· Foliotation :
Foliotation ancienne commence au f. 3v :
I-CXXVII, CXXVI-CXXX.
Foliotation au verso en chiffres romains, à
distinguer d’un autre chiffre romain, également placé dans la
marge supérieure, et désignant le numéro du chapitre, en
correspondance avec la table du f. 2v.
· Réglure : Mine de plomb. ; le côté droit des colonnes
présente une justification irrégulière.
· Justification : 240 x 165 mm
· Écriture : Praegothica libraria
· Écriture à l’encre brune, régulière et sobre avec hastes et
queues courtes et peu de différence entre plein et déliés. Assez
peu d’abbréviations, ce qui renforce l’aspect calligraphique. E
cédillé. Tilde en forme d’haltère.
· Signes marginaux :
(2r)
[ XIIe
siècle]
«Sancti spiritus alleeluia
»
Mention en partie rognée.
(2r)
[ Fin du
XIIe siècle]
«Sancti spiritus»
(2r)
[XIIIe siècle]
«XIII lib. XI s. V den. XXIX lib. XIII s.
X den.»
Extrait d'un compte ?
(2r)
[XVIIIe siècle]
«Sanctus Johannes Chrisostomus Super Mattaeum.»
(74v-76v et
99v-100v)
[XVIe siècle]
Annotations marginales.
(99v-100v)
[XVIe siècle]
Annotations marginales.
(135rb)
Ave Regina
Dans une écriture du début du XIIIe siècle (textualis) :
«Ave regina celorum. Ave domina angelorum.
Salue radix sancta ex qua mundo lux est orta, gaude [le
mot « virgo » manque] gloriosa super omnes speciosa gaude uale ualde decora et pro
nobis semper Christum exora alleluia.»
1969
207O
n° 148
Décoration :
(3ra)
«S»
Initiale en vert et rouge avec
décor végétal.
Initiales secondaires bicolores ornées de
motifs abstraits (accolades, avec ou sans peigne ; ligne ponctuée
de petits demi-ronds longeant une partie du cadre; paires
verticales d’éléments horizontaux en forme de poisson ou de tilde
ondulé).Titres en rubrique.
Reliure :
Reliure monastique en cuir brun non typique de Clairmarais :
l’encadrement des plats, les diagonales et les médianes sont
marqués par un triple filet. Trous et déchirures laissant voir
le bois de l’ais. Au bas du plat inférieur, des trous de clous
marquent l’emplacement de l’ancienne étiquette.
Datation : XIIe
siècle, milieu-troisième quart
Origine : France du Nord Pour Duchet (p. 5), c'est l'ancien n° 61
des manuscrits de Clairmarais. Lemarié (Lemarié, 1975) attribue ce
manuscrit à Saint-Bertin. Van Banning (Van Banning, 1988, p.
XLI-XLV ; LIV-LV) considère que ce manuscrit n'est pas cistercien.
Pour Bouhot (Bouhot, 1970, p. 198) et Staats (Staats, 2016, p.
138), la présence d’un titre proche dans le catalogue
révolutionnaire (61. Chrysostomus [S.] Super Matthaeum) pourrait
autoriser l’hypothèse d’une provenance de Clairmarais. Quant à
l’origine, l’écriture d’aspect anglais se rencontre aussi bien dans
les manuscrits de Clairmarais que dans ceux de Saint-Bertin ; les
motifs décoratifs, bien que plus proches des styles de
Saint-Bertin, se trouvent pour la plupart également dans des
volumes subsistants de Clairmarais. En fin de compte, aucun de ces
indices n’est déterminant.
Bouhot, Jean-Paul. 1970. “Remarques Sur L'Histoire Du Texte De L'Opus Imperfectum in Matthaeum.” Vigiliae Christianae.
vol. 24 (3): pp. 197-209.
Lemarié, Joseph. 1975. “Les homiliaires de Bobbio et la tradition textuelle de l' <hi rend="italics">Opus imperfectum in Matthaeum</hi>.” Revue Bénédictine.
vol. 85 (3-4): pp. 358-362.
Staats, Sarah, Caroline Heid, Donatella Nebbiai, and Patricia Stirnemann. 2016. Le catalogue médiéval de l'abbaye cistercienne de Clairmarais et les manuscrits conservés.
Paris, France :
Documents, études et répertoires. 87,
Van Banning, J., ed. 1988. Opus imperfectum in Matthaeum. Praefatio. CCSL.
Turnhout :
Brepols.
Corpus Christianorum Series Latina. 87 B,