Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 793
Mondonus Belvayleti (Tractatus ordinis Angliae dictus La
Jarretiere) - Brevis abreviatio de la Jarretiere alias Speculi
Anglorum
Parchemin · A, 67 ff.,
B · 225 x 146 mm · 4 décembre 1463
- Contenu
(1r-53v)
MONDONUS BELVAYLETI
,
Tractatus ordinis Angliae
« Sequitur tractatus ordinis serenissimi domini regis Anglie qui
vulgariter dicitur la Gerretiere, quem edidit frater Mondonus
Belvayleti, ordinis sacri Cluniacensis, omnium theologorum minimus,
qui, alio carens pecculio, ipsum serenissimum dominum regem illo
enceniavit, ad illius majestatis honorem ac omnium principum ordinem
predictum deferentium. Anno Domini millesimo CCCCo. lxiiio. Et finis
sit Jhesus. Prohemium.
. Existimabam ut cognoscerem
...—... Meditatur. Honny soit-il. Amen.
(titre final) Et finis sit Jhesus. Amen.
. (colophon) Explicit tractatus vulgariter
dictus la Gerretiere, alias Speculum Anglorum editum per fratrem
Mondonum Belvayleti, sacre theologie professorem, penitentiarium
apostolicum, archidiaconum Cluniacensem, factum ad honorem serenissimi
domini regis Anglorum, complectum in Cluniaco. Anno Domini millesimo
iiiic. lxiiio. Die quarta decembris.
» Deux fautes considérables de lecture doivent
être relevées dans cette notice. Vers la fin, au lieu de « primarium
apostolicum » qui n’offre aucun sens, c’est « penitentiarium
apostolicum » qu’il faut lire. De même, le mot « ememavit » placé
quelques lignes plus haut, constitue une lecture vicieuse qui rend la
phrase inintelligible. Ce mot a si peu satisfait le rédacteur du
catalogue, qu’il s’est demandé s’il ne fallait pas lire : « emunxit. »
La conjecture n’était pas heureuse. Comment admettre en effet que
l’auteur d’un traité fait en l’honneur du roi d’Angleterre aille, au
début même de son oeuvre, avouer qu’elle a été pour lui un moyen
d’escroquer quelque chos eau monarque ? C’est là en effet le seul sens
qu’on puisse donner au verbe « emunxit » Tout le monde a présent à la
mémoire le vers d’Horace : Pythias emuncto lucrata Simone talentum. En
y regardant d’un peu plus près, on aurait pu découvrir le mot
véritable « enceniavit » que porte lisiblement le manuscrit et qui
offre un sens raisonnable. La phrase signifie en effet que l'auteur,
ne possédant rien autre chose, offre au souverain comme cadeau de
bienvenue, l’ouvrage qu'il a composé en son honneur. Voir Ducange aux
mots Encaenia, Encaeniare.
(54r-67v)
Brevis abreviatio
« Sequitur brevis abreviacio de la Jarretiere alias Speculi
Anglorum.
. In prohemio sequencia continentur
...—... concludentes. Et honny soit qui mal y pense. Amen
(titre final) Explicit brevis abreviacio de la Jarretiere alias Speculi
Anglorum. Et finis sit Jhesus. Amen
.» A la suite se trouve un abrégé intitulé : «
Brevis abreviatio, » en dix-sept chapitres très-courts
+ Description physique
Parchemin
· Réglure : Réglure à
l'encre.
· Écriture : Cursiva formata
Décoration : Présence de bordures végétales avec animaux,
figures humaines et cordon de l'ordre de la Jarretière avec devise au
début de chaque chapitre. Bordure complète au f. 1r, puis sur la marge
int. et la moitié des marges sup. et inf. aux ff. 5r, 7v, 10v, 21r,
26r, 29v, 32v, 35v, 39v, 43v, 46r, 48r, 53r.Initiales à décor végétal sur fond or.Titres en rubriques. Pieds-de-mouche et bouts de
ligne alternativement bleus et rouges.
Reliure :
Reliure en basane brune. Dos à quatre nerfes avec fleurons dans
entre-deux-nerfs. Titre frappé
+ Histoire
+ Bibliographie
Prietzel, Malte. 2001. Guillaume Fillastre der Jüngere : 1400/07-1473 : Kirchenfürst und herzoglich-burgundischer Rat. Guillaume Fillastre der Jüngere.
Stuttgart :
J. Thorbecke.
Beihefte der Francia, ISSN 0178-1952 ; 51.