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Vita Brunichildis, Francorum reginae
« De Sigeberti regis Brunichildis mariti virtutibus. Clodovæus
primus Francorum rex christianus
...—... Ut vel hinc Brunichildæ posteros possit agnoscere.
Finis
» Cette Vie, qui est une réhabilitation de
Brunehaut, est l'œuvre de Jean Floyde, jésuite à Saint-Omer. Il est
désigné par le père Lelong (t. II, p. 646, no 25025) sous le titre de
Innocentia et sanctitas Brunichildis reginœ ; il ajoute : « Ce traité
est cité par Bollandus dans ses notes sur la vie de saint Nicet,
évêque de Besançon, qui est le 8 février.
»
Datation : XVIIe siècle1647-1649
Le P. Jean Floyde avait en effet communiqué
son travail à Jean Bollandus, qui lui écrivait le 27 octobre 1647,
après l'avoir lu : «Legi diligenter magna cum animi voluptate et
fructu Brunichildim vestram.» Il lui conseille d'adoucir
(lenire) le titre, de réfuter avec plus de douceur Baronius. Il
termine, après avoir envoyé quelques renseignements historiques, par
émettre la crainte que l'ouvrage n'obtienne pas l'autorisation de
paraître. Cette lettre est annexée en original à la suite du premier
cahier ; elle est suivie de deux autres : 1o une de Godefroi Henschen,
d'Anvers, du 26 octobre 1647, qui transmet également quelques
renseignements à Floyde, et émet une opinion semblable à celle de
Bollandus ; 2o une d'Alexandre Godefroi, de Lille, du 4 mai 1649,
relative au refus du R. P. visiteur de laisser imprimer un ouvrage
aussi hardi, « in re tam periculosa et controversa non audere
impressionem permittere. »