(Br-Cr)
Martin de Troppau (12..?-1279?)MARTINUS OPPAVIENSIS
,
Chronicon pontificum et imperatorum (Frag.)
«
. Sicut patet omnes per cronicas fratris Martini
...
—... Si lapis est unus, dic qua sit arte levatus, si d.... plures,
dic ubi congeries.
» Sur les feuillets de garde se trouve un
extrait de la Chronique de Martin Polonus, dominicain, contenant le
récit des événements qui amenèrent la bataille de Pharsale
(Cv-131r)
Commentarius
« Dux primo Ausoniam Magno subit urbe fugato. Invehit in cives ;
vocat irridendo Nerones. Dissidii causas urbis mala publica subdit.
.... Bella per emathios (id est) Lucanus descripturus civile
bellum
...—... Solus Cato invidit gloriæ meæ. Deo gratias. Amen.
»
(1r-131r)
LUCANUS
,
Bellum civile
« Bella per emathios plus quam civilia campos
...
—... Obsedit muris calcantes menia magnum Gloria fulgenti sit
Christo omnipotenti. Amen.
»
(1r)
LUCANUS
,
Epitaphium Lucani
« Corduba me genuit rapuit nero prelia dixi
...—... plus mihi coma placet.
» (ll. 1-4)
Sur le verso du second feuillet de garde
on lit les vers suivants, qui forment l'argument : Dux primo
Ausoniam Magno subit urbe fugato. Invehit in cives ; vocat
irridendo Nerones. Dissidii causas urbis mala publica subdit. Cesar
arimineos invadit turbine questus. Curio succendit ducis ad fera
bella furores. Hortatur cupidas belli dux voce cohortes. Enumerat
populos ad Cesaris arma rucentes. Fama fugat Magnum venientis ab
urbe tumultus. Dantur prodigiis civilia bella supernis. Hoc propter
vathes queruntur ; spiritus angit. En tête du poëme se trouve
l'épitaphe : « Corduba me genuit. » Toutes les marges sont
couvertes d'annotations et d'un commentaire en écriture très-fine
du XVIe siècle, et de remarques interlinéaires. Le commentaire
commence par ces mots : « Bella per emathios. Lucanus descripturus
civile bellum inter Cæsarem et Pompeium gestum, etc. » Il se
termine ainsi : « Solus Cato invidit gloriæ meæ. Deo gratias. Amen.
Gloria fulgenti sit Christo omnipotenti. Amen. »
Parchemin
· Manuscrit en bon état globalement, mais qualité du
parchemin médiocre. Le huitième cahier est un
palimpseste.
· Cahiers : 8IV64 + 6V124 + IV132
· Foliotation : Foliotation en chiffres arabes du XVe siècle
· Réglure : Mine de plomb
· Écriture : Textualis meridionalis
· Plusieurs mains (f. Cv écriture italienne sans doute plus
ancienne (fin XIIe siècle ?)). "et" tyroniens non barrés, "m"
verticaux, abréviation "quicquid" en q barré.
· Signes marginaux :
Manicules et pieds de mouche à l'encre rouge Les marges ont
été remplis par une main du XVe siècle (écriture cursive de petit
module) avec un commentaire très dense. Les gloses sont parfois
interlineaires. On reconnait deux phases de commentaire : une main
italienne, sans doute différente de celle du scribe, ajoute les
premières gloses interlinéaires. Le reste du commentaire est ajouté
après.
(132v)
[] «"g[...] asso [...] sancti augustini"» près
l'explicit Deux lignes grattées après l'explicit.
Décoration : Initiales monochromes à
l'encre rouge.
(22r)
Schéma du port de Brundusium (Brindisi) sur
l'Adriatique.
(43r)
Plan
Reliure :
Reliure de veau brun. Dos à 5 nerfs ornés de ferrets dorés. Titre
«LUCANU» . Tranchefil conservé. Epidermures, dos parfois
decollés. Etiquette XXe s. collée au dos, traces de l’etiquette
XVIIIe s. Un feuillet de papier blanc (A) aux armes de l'abbé
Momelin et deux feuillets de parchemin (BC) en garde au premier
plat + un feuillet de parchemin et un feuillet de papier blanc (D)
en garde au seconde plat.