Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 465

Justinianus (Codex cum Glossa ordinaria)

Cote de Saint-Bertin au XVIIIe siècle : 409

Parchemin · A + 287 + B · 440 x 270 mm · France (Sud) · 1285-1300

- Contenu

(3r-4v) Tabula rubrice codicis Table des rubriques pour les neuf livres du Codex
(5r-285v) Codex Justiniani « Incipiunt rubrice codicis . In nomine Domini nostri Jhesu Christi. Incipit prohemium Codicis domini Justiniani sacratissimi principis. De novo Codice componendo. In nomine domini incipit a deo. ...... testem habeant. Explicit liber IXus codicis Sit nomen domini benedicitur. Sed si parens. Accursius. Finitur his apparatus in per C. a domino Accursio compilatus fideliter deo gratias. » Dans les marges, Glose ordinaire d'Accursius. In nomine Domini nostri Jhesu Christi. Incipit prohemium Codicis domini Justiniani sacratissimi principis. De novo Codice componendo. — Desinit : « Testem habeant. Explicit liber nonus Codicis. Sit nomen Domini benedictum. » Le commentaire marginal commence ainsi : « In nomine Domini. Incipit a Deo. » On trouve en tête du volume la table des chapitres, et à la fin du commentaire on lit : « Finitur hic apparatus sup. Cod. a domino Accursio compilatus fideliter. Deo gratias. » (Sur Accurse et sa glose, ou glose ordinaire, Voy. Savigny, Hist. du droit romain au moyen âge, t. IV, p. 142 et suiv. ch. XLII.) Le premier possesseur signé du manuscrit fut peut-être Amanieu II d'Armagnac, archevêque d'Auch (1262-1318) (ou Guillaume de Flavacourt, (1323-1356)?). Un des possesseurs suivants, Bertrand du Puget de la diocèse d'Agan, ne peut pas être identifié à Bertrand de Pouget, cardinal et canoniste, originaire de Castelnau-Montratier, diocèse de Cahors, mais peut-être à un mambre de la famille Puget, originaire de Provence dont une branche s'instale en Languedoc, notamment à Toulouse. Il est sans doute distinct d'un autre possesseur nommé Bertrand de Lec... clericus, mentionné aussi comme un neuveu de Guillaume, évêque de Bazas (Guillaume V Arnaud de la Mothe (1302-1313 et 1319) ou Guillaume VI (1319-1325), f. 1v). Toujours en XIVe siècle, le manuscrit fut vendu par un certain Robert (Robertus, canonicus Narbonensis, mentionné  au f. 287v ?) à Guillaume Lemaire (f. 286v). Le renvoi à un catalogue d'une bibliothèque du XVe siècle qui donne le secundo folio n'est pas celui qu'on trouve habituelement dans les manuscrits de Saint-Bertin et reste à identifier. Il y a plusieurs noms copiés sur les feuillets de garde par des mains du XIVe siècle, 'Teobaldus de metis' (f. 2r), 'Bernardus divina permissione episcopus lectorensis' et 'Hugo divina permissione vascensis episcopus' (f. 1v) qui ne semblent pas avoir été des possessuers de ce manuscrit.

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Comment citer cette notice ?
Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), «Notice de Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 465», dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016 (permalink : http://saint-bertin.irht.cnrs.fr/site/php/notice.php?id=Saint-Omer465&catalogue=st-omer). Consultation du 08/10/2024.