Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 442

() GUILLELMUS DURANT (V. 1230-1296), ÉVÊQUE DE MENDE , Speculum judiciale « In nomine Domini et gloriosæ Virginis matris ejus Speculum judiciale a magistro Guillermo Duranti compositum incipit. Rubrica. Reverendo in Christo patri suo. ...—... Vivit et regnat. Amen. (titre final) Explicit Speculum judiciale a magistro Guillermo Duranti compositum .» (Relativement à Guillaume Duranti, voir t. XX, p. 411-497.) A la fin du volume, dernier feuillet, se trouvent des copies de chartes de 1287, par lesquelles l'abbé Walter II Bloc constitue frère Jehan dom Pol son mandataire (procuratorem suum), pour agir dans l'intérêt du monastère, etc. Les chartes dont parle le catalogue, sont au nombre de quatre. La première est datée de l’année 1287 « feria sexta in Paschalibus. » L’abbé Walter elle couvent de Saint-Bertin choisissent frère Jean surnommé Pal ou Pol « fratrem Johannem dictum Pal » pour leur mandataire dans les diverses affaires de la communauté. Frère Jean Dom Pol, comme le porte le catalogue, est chose tout-à-fait inintelligible. La seconde pièce est un appel en cour de Rome fait contre l’archevêque de Reims par le susdit frère Jean Pal. — La troisième est une procuration donnée par le prieur et le couvent de Saint- Berlin à des religieux du monastère, lesquels ne sont pas nommés dans l’acte, de paraître en leur nom au concile provincial, convoqué à Compiègne, pour le dimanche dans la quinzaine de l’Epiphanie, jour des SS. Fabien et Sébastien, sous l’épiscopat de l’archevêque de Reims, Pierre (1273-1294). Or, dans l’intervalle de ces deux dates, le 20 janvier ne s’est rencontré qu’une seule fois tomber un dimanche, en 1286. Telle doit être la date de la charte. — La quatrième pièce est une procuration donnée par l’abbé Walter et le couvent de Saint-Berlin à frère Jean de Watenes, pour faire rentrer et recevoir tout ce qui pouvait être dû au courant dans le diocèse de Cologne et le reste de l’Allemagne. « Datum anno Domini M° CC° LXXX° VI° die jovis ante festum beatissimi archangeli Michaelis. » Je crois que ce Jean de Watten et frère Jean Pol ne formaient qu’une seule et même personne désignée tantôt par son nom de famille, tantôt par celui de son pays natal. — Pour le frère Jean de Bourbourg, cf. surtout le ms. 157.