(1r-92r)
Regulae Ecclesiae
« Exceptiones ecclesiasticarum regularum partim ex epistolis
Romanorum pontificum, partim ex gestis conciliorum catholicorum
episcoporum, partim ex tractatibus ortodoxorum patrum, partim ex
institutionibus catholicorum regum, nonnullo labore, in uno corpore
adunare curavi, ut qui scripta illa ex quibus ista excepta
...—... et nisi resipuerit irrevocabili exilio puniri vel ultimis
suppliciis feriri
» C’est en effet le même ouvrage que celui qui est
renfermé dans Saint-Omer 364,
mais ce dernier est plus complet.
Incipit : « Excerptiones ecclesiasticarum
regularum partim ex epistolis Romanorum pontificum, partim ex gestis
conciliorum, etc. » — Desinit : « Suppliciis feriri. » Le feuillet de
garde est un fragment de charte par laquelle un nommé « Godefridus,
miles et dominus de Pereweis, » permet à « ...fredum Cauchon et
Ardechonum fratrem ejus, Lombardos, » de s'établir dans sa terre, et
leur accorde divers priviléges et exemptions. L'écriture est du XIIe
siècle ; on ne lit de la date que les mots : « Anno Domini Mo Co...
sancte Crucis, mense septembri. »
Parchemin
· Cahiers : Trois feuillets de garde dont l"un constitué d'1 acte du
XIIIe et de deux autres feuillets de récupération, solidarisés
par pliure à la base, 1 de 8ff. 1-8, 1 de 8ff. 9-16, 1 de 8ff.
17-24, 1 de 8ff. 25-32, 1 de 8ff. 33-40, 1 de 8ff. 41-48, 1 de
88ff. 49-56, 1 de 8ff. 57-64, 1 de 8ff. 65-72, 1 de 8ff. 73-80,
1 de 6ff. 81-86 avec un papillon inséré entre 82-83 démarrant de
l'extérieur (après 86), je suppose donc une fente, 1 de 2ff.
87-88, 1 de 4ff. 89-92
· Signatures : Les cahiers sont signés à la mine de plomb dans la
partie inférieure du verso du dernier fol., peut-être reprise
par le relieur moderne des signatures antérieures avant
massicotage
· Réglure : Mine de plomb pour définir la colonne
d'écriture (pas de lignes), avec double trait à gauche, piqûre
pour ces lignes en haut/bas à gauche et à droit, nota : le trait
de délimitation de droite, simple, par au milieu d'une piqûre
double comme celle de droite, certains feuillets présentent des
piqûres externes comme pour ligne, mais sans réglure
· Justification : 152/155 x 152/155 x 70/75 mm70/75 mm
· Écriture : Textualis libraria
· Une seule main sans doute, peut-être deux.
· Signes marginaux :
Nombreux ajouts et corrections, certains immédiatement postérieurs.
Des lettres d'attentes à la mine de plomb doublant celles que le
massicotage a laissé ; il est possible que le relieur ait imité ces
lettres avant de procéder, ce qu'il aurait peut-être fait également
pour les signatures des cahiers. Renvois aus fol. dans la table des
matières contenue au prologue.
(92v)
[XVe s. ?]
Essais de plume.
Décoration : Écrit en minuscule
très-fine, avec titres et sommaires en rouge, initiales rouges et
bleues. Le contenu de ce manuscrit est le même que celui du no
364
Reliure :
Reliure en basane ; titre frappé : « Excerpta ex patribus »
Datation : XIIIe siècle
Quant à la charte du feuillet de garde, elle
n’est point du XIIe siècle. L’écriture a tous les caractères du XIIIe
et même de la seconde moitié plutôt que de la première. Par d'autres
raisons, il est facile de fixer approximativement la date de ce
document. Ce n’est pas dans sa terre de Péruwels que l’auteur de la
charte établit les marchands lombards, c'est dans sa terre de Ninove.
Or. jusqu'en 1229, la seigneurie de Ninove resta dans les deux
familles de Boular d’abord, puis do Grimberghe. Vers 1235, Godefroi,
seigneur de Perwez ou Péruwels, devint seigneur de Ninove en épousant
l’héritière. La charte ne sanrait dire antérieure à cette date.
Godefroi, seigneur de Péruwelz et de Ninove, mourut en 1257 et eut
pour successeurs d’abord son fils aîné, puis son fils cadet, nommé
Godefroi comme lui, de 1259 à 1264. On ne peut donc pas s’éloigner
beaucoup de la vérité en plaçant la charte en question vers le milieu
du XIIIe siècle. (Voir le recueil des chartes de Ninove, appendice aux
Chroniques Flandre, t. II, et Butkens, Trophées du Brabant, I, 629 et
suivantes).
Provenances : Dionisio de Saretborc
(Cr)
[XVe
siècle]
«D. viro domino Dionisio de Saretborc»
· Saint-Omer, Saint-Bertin, abbaye O.S.BAbbaye de
Saint-Bertin
(Cr)
[XVe
siècle]
«6° f° 'iudices seculi'»
(1r, marge sup.)
[XVIIIe
siècle]
«
387
»
Cote ancienne
·