Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 115

Florilegium Audomarense

Parchemin · A, 115 ff. · 335 x 238 mm · Abbaye de Clairmarais (Saint-Omer, Pas-de-Calais)‏Abbaye de Clairmarais · fin XIIe siècle- déb. XIIIe siècle

- Contenu

(1ra-114v) Florilegium Audomarense C'est un célèbre florilège poétique composé d’oeuvres profanes et religieuses issues essentiellement d’auteurs du XIe et XIIe siècles. La collection a été décrite de façon globale plus d’une fois , mais elle a surtout inspiré des études approfondies sur un auteur ou un poème. Sans prologue, il s’agit d’un centon anonyme d’extraits, plus ou moins amples, ceux d’un même poème parfois éparpillés. Comme pour le Florilegium Duacense (St-Omer 8), une évocation rapide de son contenu sera complétée par une bibliographie sélectionnée.
(1ra-1rb) Victorinus Poeta (Ve s.(?))CYPRIANUS PSEUDO , De PaschaDe Pascha « Versus Cyprianni martyris de pacha . Est locus ex omni medium quem credimus orbe ...» 1458 p. 386-391 (sigle O) (63 vers) Deux textes ajoutés postérieurement à la place probablement prévue à l’origine pour la page de titre ou la table des matières Les vers 47-52 sont absents, comme dans les manuscrits les plus anciens (Schwind, p. 282). Dans un compte rendu (RÉAug 36, 1990, p. 329), F. Dolbeau met en question le repérage et l’analyse de la tradition manuscrite, ainsi que le choix des leçons qui en découle. En fait ce manuscrit présente au premier vers medium et credimus, les variantes que Dolbeau relève dans « le texte de Bède et dans les exemplaires carolingiens » et qu’il voudrait voir conservées dans le texte, plutôt que rejetées dans l’apparat. A la différence de Schwind, Dolbeau interprète la présence des vers 47-52 comme une solution humaniste à un texte longtemps corrompu.
(1rb) Epithaphium regis Ludouici « Parce mihi, domine, qui finis es et sine fine ...... Quem uia credit eum uita scit esse deum » 13679 (6 vers) Selon Walther, il s'agit de Louis VII, mort en 1180. Une main tardive a recopié les trois premiers vers à la fin du texte.
(1va-4ra) Missus est 17392 1720. 325 vers A l’origine, la première pièce. A ne pas confondre avec le Missus est angelus Gabriel de Marbode, qui commence à la deuxième col. du f. 4r : « Missus ad egregiam Gabriel tulit ista Mariam... » (11115).
(1va) Praefatio « Prefatio in evangelio Luce evangeliste. 'Missus est' Gabriel angelus ad Mariam virginem. . Scribere pauca libet ; iubet hec deuotio patrum ...»
(1va-4ra) Missus est « 'Missus est' angelus Gabriel a Deo . Audio mittentem missum quoque iussa ferentem ...»

(4r-114v) Diverses pièces en vers Vitae, épitaphes, satires, proverbes, paraphrases bibliques, souvent des extraits assez courts. Quelques groupements par sujet (la Vierge Marie) ou par genre (épitaphes, maximes). Au f 4r, deux poèmes anonymes de 12 vers, très semblables, sur le thème des trois maris successifs de sainte Anne, chacun lui ayant donné une fille nommée Marie. L’incipit du premier, De cognatis Christi (Walther, Initia 3009), est « Cognati Christi fuerant ut dicitur isti | Cui fuit Esmeria Marie mater soror Anna… » et celui du deuxième, rubriqué « Item alio modo », est « Christi cognatos optas si scire beatos | Hic manifestantur, his nominibusque uocantur… » (Walther, Initia 2725). D’autres pièces sur cette généalogie apocryphe se trouvent dans St-Omer 8, 92 et 216. Les attributions sont parfois erronées, et très souvent les rubriques manquent, rendant la démarcation entre les textes incertaine. Par exemple, aux f. 17r-21r, des proverbes apparemment non attestés dans d’autres collections. Le premier proverbe commence par « Composite mentis argumentum fore primum... » et la collection se termine par le vers « ...Rem nimium facilem, fragilem rem, remque fugacem ». Ouvrages de HILDEBERT: voir plus loin les f. 79v-83v. Le ou les compilateurs croyaient inclure encore plus d'Hildbert en présentant des ouvrages aujourd'hui attribués à Petrus Pictor.); MARBODE: son De ornamentis uerborum (Walther, Initia 20244; Bursill-Hall 244.1 C13 ; Turcan-Verkerk, Répertoire, n° 5), un guide mnémotechnique de la rhétorique, se trouve aux f. 42r-43v (inc. « Versificaturo quedam tibi tradere curo | Scemata uerborum studio celebrata priorum ». Du fait de la perte d’au moins trois feuillets, il ne reste aujourd’hui du Liber lapidum, aux f. 43vb-44ra, qu’une partie du prologue (Walther, Initia 5968) : « Euax, rex Arabum legitur scripsisse Neroni… /...Nec dubium cuiquam debet falsum ue uideri ». (PL 171, 1737-1739), la fin de l’ouvrage et quelques pièces annexes. Seize strophes introduites au f. 44ra par la rubrique « Nomina duodecim lapidum cum significationibus suis » (Walther, Initia 2812) sont aujourd'hui attribuées à Fredegaude de Brioude / Frithegodus of Canterbury (voir M. Lapidge. dans Chiesa - Castaldi, TE.TRA, I, p. 140-143). Elles sont suivies au f. 44va par le chapitre 61, De anulo (sans rubrique ; Walther, Initia 1352), souvent copié isolément. Ensuite, aussi non rubriquées, strophes explicatives au f. 44va commençant « Nomen ab igne suum lapis est sortitus abeston » (Walther, Initia 11908a). Éd. par John M. Riddle, 1977 (voir bibliographie infra); ou PIERRE Riga: un des blocs d’extraits de son recueil, le Floridus aspectus (florilège parfois augmenté de façon aléatoire, édité par Paul E. Beichner en 1969) se trouve ici aux f. 44v et 55v. Rubr. : « Incipit prologus in libro floridi aspectus » ; inc.: « Raro exempli genere diues humilis inuenitur… ». Fierville inclut dans le Floridus aspectus les Colores uerborum, sur les figures de rhétorique (f. 53r-55v ; Walther, Initia 16641), et les édite, p. 100-112, sans le prologue en prose, qui commence « Maiori parte operis consummata stilo quo potui, non quo debui ; Tulliani uoluminis colores aureos in mei extremitate libelli... ». Les vies métriques d’Eustache (BHL 2764, f. 28v-31v + BHL 2765, f. 31v-32r, éditées par Fierville, p. 64-78 et 78-86) et la passion d’Agnès, incomplète (BHL 164), f. 51r-53r), sont parfois considérées comme faisant partie du Floridus aspectus. L’hymne de 54 vers attribuée à BÈDE sur Etheldryd (Etheldreda, BHL 2633), probablement la sainte anglo-saxonne la plus vénérée, est transcrite aux f. 33r d’une belle main verticale et régulière, d’aspect anglais. Rubr. : « Versus uenerabilis Bede presbyteri in laude Edeldrite regine et uirginis Christi ». Inc. « Alma deus trinitas que secula cuncta gubernas… » (Walther, Initia 781). Tous ces ouvrages sont largement dispersés dans le volume. BEDE, un des rares auteurs anciens du recueil, est attesté par son très influent De die iudicii (f. 90r-91r. Rubr. : « Incipit uersus Bede presbyteri de die iudicii ». Inc. « Inter florigeras fecundi cespitis herbas…. ». CPL 1370. Walther, Initia 9456. Voir aussi l’ouvrage hagiographique de Bède, mentionné dans la note précédente.). Les 247 (sur 250) « uersus de omnibus diuinis hystorie libris » (f. 14v-16v) de la Bible de THEODULFE d’Orléans (f. 14r-16v (sans rubrique) Inc. “Quicquid ab hebreo stilus atticus atque latinus... ». Stegmüller, RB 298, 8006. Walther, Initia 15972a. PL 105, 299-304D12. Ce poème est précédé par 18 vers d’ALCUIN sur le même sujet. Stegmüller, RB 290, 1083. Schaller 7855. CSLMA II, ALC 11.68. « In hoc quinque libri retinentur codice Moysis... /... Lector qui fuluum mentis acumen inest. » ), sont copiés sans nom d’auteur. Le seul ouvrage d’ABELARD est le Carmen ad Astralabium (f. 93r-96r ; voir infra). Certains auteurs moins célèbres sont représentés par des textes relativement longs : BERNARD de Morlaix, ou de Cluny (De contemptu mundi, avec prol., f. 55v-77r: Walther, Initia 8411. Précédé ici par la lettre dédicataire à PIERRE le Vénérable (« Domino et patri suo p. dignissimo abbati cluniacensi… »). Inc. (texte proprement dit (f. 57r) : « Hora nouissima tempora pessima sunt… ». Éd. Th. Wright, The Anglo-Latin satirical poets and epigrammatists of the twelfth century (Rolls Series 59), London, 1872, vol. II, p. 7-102 ; et par A. Cresson, Bernard le clunisien. Une vision du monde vers 1144, Turnhout, 2010). Reprenant Fierville (p. 122, n. 1), qui avait déjà noté leur présence dans une vie métrique de saint Bertin (BHL 1294) et Boutemy (p. 24), L. Van Acker, dans sa petite notice sur ce manuscrit (CCCM 25, p. XC) a signalé les vers du petit appendice du De contemptu mundi, commençant « Flete, perhorrete, lugete, pauete, dolete » (Walther, Initia 6621). Ces vers se trouvent également au f. 86vb, insérés dans une Epistola Odoni (Walther, Initia 11215) de HILDEBERT. Newhauser - Bejczy, A Supplement (2152) les signale aussi dans Carmina Burana 5.), EMBRICON de Mayence (Vie de Mahomet , f. 33v-41r: Walther, Initia, 7807 = prologue). Les rubriques donnent l’intitulé de « Versus de Mahumet ». D’après le prologue (f. 34ra, le récit a été composé à la demande d’un Godebald (ici Godeboldus). Voir l’édition de Guy Cambier.) et aussi : l’ARNULF du Delicie cleri (f. 41r-42r; Walther, Initia 3908. L’explicit indique « Liber qui nuncupatur cleri delicie ». La rubr. introductive à ces extraits donne le titre comme « Dialogia poete tetrarcha ». Inc. « Cur bullata sere reserasti claustra libelle? ». C’est un dialogue entre le poète et son livre.) et l’auteur anonyme d’un art poétique inspiré d’Horace (Walther, Initia 4185. « Debemus cunctis preponere [sic pro proponere?] noscere montis… . » Manuel de cent vers traitant surtout des personnages types. Voir l’étude et édition de H. Specht et M. Chesnutt de 1987.), non rubriqué (f. 97rv). Un Physiologus métrique (f. 12r-14v), édité dans la PL sous le nom d’Hildebert (Walther, Initia, 19395. PL 171, 1217-1224. ), mais attribué à un certain THEOBALD (La notice brève de ce manuscrit par P. T. Eden dans son édition (p. 14) indique ses particularités et ses contaminations, qui l’apparentent moins étroitement qu’on ne pourrait s’y attendre aux versions de Douai, BM 825 (Anchin) et Douai 882 (Marchiennes), plus proches des manuscrits les plus anciens. Le dernier mot de l’explicit donne le nom de l’auteur (ici « … hec metra Thebaldi », avec l’orthographe proche de celle des manuscrits italiens). Eden conclut que rien n’est connu du poète, à part une date butoir, les manuscrits les plus anciens datant de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. ), est parfois considéré comme un ouvrage scolaire. Le De contemptu mundi anonyme, f. 16v-17r, de 75 vers : « Quisquis habens mundum cor uis postponere mundum | Omni cautela contra durissima tela… /... Vere diues eris si te fugit ambitus erit | Christi paupertas fidei mercede refertas », reste non identifié (Walther, Initia 16175, ms. cité, Chevalier, Repert. hymn. n° 16801 et In principio ne citent que ce manuscrit. En revanche, Fierville, p. 59, a voulu l’attribuer à Serlon en indiquant trois manuscrits: Oxford, Bodleian Library, Digby 53 (à tort) et deux manuscrits du XVIIe siècle (Paris, BNF, lat. 11866 et 11791), provenant de St-Germain-des-Prés. Un De contemptu mundi aujourd’hui plus sûrement attribué à Serlon de Wilton se trouve dans St-Omer 8. Un De uanitate mundi (Walther, Initia 2521) d’un pseudo Bernard de Morlaix se trouve aux f. 8r-10v de St-Omer 115, sous l’incipit « Carmina nostra tibi portant, Rainalde, salutes... »(Walther, Initia 2458) ).
(77v-79v) Petrus PictorPETRUS PICTOR , Carmina, VIII, X-XII p. XC (ms. cité, daté de la fin du XIIe siècle, sigle O pour un premier groupe de cinq poèmes) St-Omer 115 contient aussi sept pièces de PETRUS Pictor, poète qui aurait vécu à St-Omer (voir note biographique à propos du f. 193v sqq dans la notice Saint-Omer 8).
(77v-78r) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De excidio romani imperii « Roma potens quondam caput orbis, honor regionum ...» X, p. 81-83 16858 Sans prologue. Ce poème se trouve également dans St-Omer 61 (1).
(78r) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De crimine symoniali « Undique mundi stagna profundi turbine mota ...» XI, p. 87-90 19645 Sans rubrique, mais espace de deux lignes laissé blanc. Aussi dans St-Omer 8.
(78va-79ra) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De egestate et fame et siti gule « De tribus malis mundi. . » XII, p. 93-96
(78va) Prologus « Tribus malis agitatur, uita presens et grauatur ...» 19430
(78va-79ra) Textus « Omnibus asperior est hostibus hostis egestas ...» 13292

(79ra-79va) De inopia mentis et fame et siti animi « Dicitur una fames mala dissimilisque priori ...» 4431 XII, p. 96-97 (sans rubrique, ni espace non écrit, juste une lettre de couleur)
(79va) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De trinitate « Orthodoxa fides personas tres docet esse ...» VIII, p. 73-74 Sans rubrique. 22 vers. L'édition, et 13497, donnent « probat” au lieu de « docet” ; voir f. 114v : "probat"

(79va-81r) Hildebertus Lavardinensis (1056-1133)HILDEBERTUS LAVARDINENSIS , Carmina minoraCarmina minora Sans nom d'auteur ni rubrique, série de poèmes plutôt courts, sauf celui commençant par « Tollimur e medio...", rubriqué ici De sacramento altaris qui comporte 32 vers. Dans St-Omer 8, f. 197v, il est intitulé De partibus corporis domini.
(81r-83vb) Hildebertus Lavardinensis (1056-1133)HILDEBERTUS LAVARDINENSIS , Epigrammata « Quid significat historia Ioseph . Per Iacob patrem, per Ioseph concipe Christum | per fratres eius iudeos a patre Ioseph ...... Est per quatriduum, Lazarus in tumulo » 171, 1263-1272 ; 1275-1282 passim p. 272-316; n° 11, 13-66 = p. 282-316
(92va-93ra) ANONYMUS , De gemellis Titre habituel "De gemellis"; attribué souvent à PETRUS Pictor ou à BERNARDUS Siluestris. 16848a. Précédé d'une ligne non écrite, sans rubrique, mais avec une initiale de couleur : « Roma duos habuit, res est non fabula uana | Auctores perhibent et pagina Quintiliana ... /... Diffiniuit eam sententia iudicialis : « Cum te pacificum promiserit os et amicum. Debes malle mori quam mens tua dissonet ori ». p. 127-129 (note basée sur St-Omer 115 et 710) p, 584 à propos de Douai, BM 749 (f. 105v), qui en contient un remaniement11596a p. 198-202 ; ce manuscrit sigle S, avec l'addition Sur Quintilianus (pseudo), Declamatio 8. « Cum » commence par une petite initiale de couleur ornée et un pied de mouche.
(93ra) ANONYMUS/ BERNARDUS SILUESTRIS(?) , Pauper ingratus « Mesta parens misere paupertas anxietatis| afflictis satis est dura superque satis. | Pauper erat Rome sic ductus ad ultima rerum ...... Cur uel egere sinat quem non sinit ut moriatur | Res ea iudicibus discutienda datur. » p. 212-213 Sans rubrique. Même genre que le récit précédent. Ici inspiré par Sénèque, Controuersiae 5.1.
(93ra-96ra) Abaelardus, Petrus (1079-1142) PETRUS ABAELARDUS , Carmen ad Astralabium « Sententia magistri Petri Abailardi. . Astralabi fili uite dulcedo paterne ...... Vi Sathanas pugnat patiens uirtute restitut » p. 107-165, ce manuscrit, siglé S . Elle signale l'absence des vers 191-192, 207-208, 211-216 et 223-224, « probably pudoris causa » (p. 60). Ce manuscrit s'arrête au vers 1039 C. Wollin a annoncé en 2007 qu’une nouvelle édition pour Corpus Christianorum est en préparation à Groningen. Il signale de nouveaux témoins et suggère une source inattendue de deux des épigrammes Il en va de même pour les trois autres manuscrits de la deuxième recension (Q, V et R, de Saint-Victor). Elle indique (p. 34) à tort la mention de St-Omer 115 dans un catalogue dans St-Omer 174, erreur qui remonte à Fierville, p. 50. En réalité la copie du catalogue médiéval, faite au XVIIIe siècle, qui est conservée à la BM de Saint-Omer est le deuxième tome de St-Omer 850.
(96r-97r) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De dominus vobiscum « Cur ultra studeam probus esse probusque uideri ...» III, p. 49-54 3955 Sans rubrique.
(97v-99v) « Ardua nulla bonis spe syderee regionis ...» 1450 Centon alphabétique de sentences tirées de divers poètes et ordonnées en groupes de vers commençant tous par la même lettre . E. Voigt a édité ce tour de force en indiquant dans l’apparat les diverses sources: surtout la vie de Marie l’Egyptienne par Hildebert et celles des saints Laurence, Maurice, Thais et Maurille par Marbode, ainsi qu’un grand nombre de proverbes tirés des Prouerbia Rustica et du Fecunda Ratis. Dans l’introduction de son édition de la vie de Marie l’Egyptienne p. 76, a repris les sigles de Voigt, Om A (ce manuscrit) et Om B (St-Omer 710, du XIVe siècle provenant de Saint-Bertin). Il a fait un tableau indiquant les remplois des vers de Hildebert dans plusieurs florilèges, dont ce poème alphabétique (p. 76; 191-194). Parfois le début d’un vers a été modifié pour les besoins de l’ordre alphabétique ou du sens. Le nom de Florilegium audomarense s’applique tantôt à ce texte seul (Manitius, III, p. 717-71, tantôt au recueil entier
(107va-113vb) Bernardus Morlanensis (11..-1140?)BERNARDUS MORLANENSIS ? , MarialeMariale, Rhythmus I-XV « Ut iocundas ceruus undas exestuans desiderat ...... Jhesu bone uisione tua nos letificaSic guberna nos et regna consequamur celica » t. 50, p. 426-454 19809 Sans espace, ni rubrique. Suivi par la doxologie-refrain : «Tibi nato cum beato patre laus et gloria. Flaminique qui uterque. Compar est per omnia.»
(114ra-114rb) ANONYMUS , Imperatrix Reginarum « Imperatrix regnarum et saluatrix animarum. Preciosa margarita, rosa gelu non atrita ...... Ut ab ipso doceamur per quo iter gradiamur. Amen » 8491 Utilisant le ms. Lisbonne, BN 149 du XIIe siècle, provenant de l'abbaye cistercienne de Alcobaça, comme base pour son édition, A. A. Nascimento en donne une description codicologique précise avant d'en proposer une édition. La pièce en question se trouve au f. 11r du ms. de Lisbonne. Elle est éditée par l'auteur parmi les Orationes rythmicae in laudem B. Mariae 8781
(114v) Petrus PictorPETRUS PICTOR , Carmina VII-IX p. XC (ms. cité, daté du XIIe siècle, groupe de trois poèmes siglé O2)
(114va) Petrus PictorPETRUS PICTOR , Fides catholica de essentia diuina « Hec est fides catholica de essentia diuina . Esse quod est ex se, deus est, per quem datur esse ...» VII, p. 69-70 5550
(114va-114vb) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De trinitate « Orthodoxa fides personas tres probat esse ...» VIII, p. 73-74 13497 Sans rubrique. La version ici compte 23 vers. Voir f. 79v.
(114vb) Petrus PictorPETRUS PICTOR , De natale domini « De natiuitate domini . Gaudeat omnis homo, quia nos de sede paterna ...... Qui deus est homo, gaudeat omnis homo » IX, p. 77 7092


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Comment citer cette notice ?
Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), «Notice de Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 115», dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016 (permalink : http://saint-bertin.irht.cnrs.fr/site/php/notice.php?id=Saint-Omer115&catalogue=st-omer). Consultation du 14/10/2024.